Lhistoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©gaie ! Comme vous tous/toutes, j’ai lu le tract d’annonce diffusĂ© en boites aux lettres et datĂ© du 6/10/08. A premiĂšre vue, on dirait bravo : “vous avez fortement exprimĂ© votre souhait de participer davantage Ă  la vie dĂ©mocratique de notre ville”. “c’est un processus nouveau et

â–Ș L’or grimpe. Les mĂ©dias rapportent que les investisseurs parient sur une nouvelle vague d’assouplissement quantitatif — Ă©galement appelĂ© impression monĂ©taire. Mais les investisseurs aurifĂšres ne sont-ils pas en train de commettre une grosse erreur ? L’Histoire se rĂ©pĂšte-t-elle ? C’est ce que suggĂšre le New York Times 1980 pourrait-il se rĂ©pĂ©ter en 2012 ? » L’élection prĂ©sidentielle de 1980 a Ă©tĂ© menĂ©e par un prĂ©sident en exercice dĂ©mocrate affaibli par une Ă©conomie paresseuse, alors qu’on s’inquiĂ©tait du fait que les Etats-Unis avaient perdu leur compĂ©titivitĂ© dans le monde. Les prix de l’or avaient grimpĂ© Ă  des niveaux sans prĂ©cĂ©dent Ă  mesure que l’élection approchait, et le candidat rĂ©publicain avait laissĂ© entendre qu’il pourrait proposer un retour Ă  l’étalon-or ». Ce rĂ©publicain, Ronald Reagan, gagna l’élection et mit rapidement sur pied une commission destinĂ©e Ă  Ă©tudier le rĂŽle de l’or dans les systĂšmes monĂ©taires. Pour les fanatiques de l’or, cela semblait la meilleure chance depuis des dĂ©cennies de faire Ă©voluer le pays vers l’or et loin [des monnaies fiduciaires], une devise qui n’est ancrĂ©e qu’à ce que dicte le gouvernement ». Le mois dernier, Newt Gingrich, qui cherche Ă  Ă©largir sa base avant les primaires de Caroline du Sud, a promis qu’il nommerait une nouvelle commission sur l’or. Une partie de notre approche devrait ĂȘtre de rĂ©tablir une chose que Ronald Reagan a faite en 1980 — une commission sur l’or pour examiner tout le concept d’un retour Ă  la devise solide’, a-t-il dĂ©clarĂ© dans un discours ». Non, cher lecteur, l’Histoire ne se rĂ©pĂšte pas. Le New York Times se trompe
 sur toute la ligne. Enfin, presque toute la ligne. Il comprend que l’or est une menace pour ses plus gros annonceurs
 et pour la plupart de ses lecteurs qui ne possĂšdent pas d’or. C’est Ă©galement une menace pour la plupart des Ă©conomistes — qui ont construit toute leur carriĂšre sur la non-comprĂ©hension du fonctionnement de l’économie rĂ©elle
 et dont les revenus et le statut professionnel dĂ©pendent dĂ©sormais d’une Ă©conomie de planification centrale dĂ©barrassĂ©e de l’or. Ainsi, pour prouver que l’or est une relique barbare » et que les fanatiques de l’or ont des oreilles d’ñne, le journal est allĂ© poser la question Ă  des Ă©conomistes. â–Ș Qu’en pensent les Ă©conomistes ? Le mois dernier, l’universitĂ© de Chicago a demandĂ© Ă  un panel de 40 Ă©conomistes amĂ©ricains, y compris d’anciens conseillers de prĂ©sidents aussi bien dĂ©mocrates que rĂ©publicains, s’ils trouvaient que la stabilitĂ© des prix et l’emploi seraient meilleures pour l’AmĂ©ricain moyen » si la valeur du dollar Ă©tait liĂ©e Ă  l’or. Aucun d’entre eux n’était d’accord, certains montrant mĂȘme une franche incrĂ©dulitĂ© devant l’utilitĂ© d’un tel dĂ©bat. Pourquoi le lier Ă  l’or ? » a trĂšs astucieusement demandĂ© Richard Thaler, professeur Ă  l’universitĂ© de Chicago. Pourquoi pas aux bouteilles de Bordeaux 1982 ? » Hmpf », a rĂ©pondu Austan Goolsbee, son collĂšgue de Chicago et ancien conseiller du prĂ©sident Obama, en est-on vraiment arrivĂ© lĂ  ? » Le Times continue en dĂ©clarant que mĂȘmes les Ă©conomistes ayant un penchant pour l’or se sont opposĂ© Ă  l’idĂ©e » d’un dollar appuyĂ© sur l’or. M. Ben Bernanke, ancien professeur d’économie Ă  Princeton, dĂ©clare qu’il ne pense pas que l’or soit une monnaie. â–Ș L’or, une pure affaire
 de tradition Ah oui, a rĂ©pondu Ron Paul, membre du CongrĂšs US — alors dans ce cas, pourquoi les banques centrales dĂ©tiennent-elles de l’or
 et non des bouteilles de Bordeaux 1982 ou des diamants ? M. Bernanke a rĂ©pondu que c’était simplement une affaire de tradition ». Il a raison
 c’est une question de tradition, comme le mariage
 comme le droit Ă  la propriĂ©té  comme le gouvernement
 comme le meurtre
 comme les conducteurs qui se font des bras d’honneur. Les traditions deviennent des traditions parce que les gens les font encore et encore. Et cela pour des raisons qui ne disparaĂźtront sans doute pas. Les temps changent. Les conditions changent. La nature humaine, non. Mais revenons Ă  la notion ridicule du New York Times selon laquelle nous allons revivre la pĂ©riode qui a suivi 1980. Ce qui semble avoir dĂ©clenchĂ© l’idĂ©e Ă©tait la proposition de Newt Gingrich de revenir Ă  l’étalon-or. Toute personne douĂ©e de bon sens — sous-entend le Times — sait que cette idĂ©e est ridicule. Et le prix du mĂ©tal jaune baissera Ă  coup sĂ»r, comme il l’a fait aprĂšs l’élection Reagan, lorsque les gens rĂ©aliseront Ă  quel point elle est ridicule. Sauf que l’or n’a pas chutĂ© aprĂšs 1980 parce que l’administration Reagan ne l’a pas remis dans le systĂšme monĂ©taire. Il a chutĂ© parce que Paul Volcker l’a rendu superflu. Au lieu d’imprimer de l’argent, Volcker a resserrĂ© les conditions de crĂ©dit
 retirant une partie de l’argent qui y Ă©tait dĂ©jĂ . En plus, il l’a fait dans des conditions qui n’étaient pas seulement diffĂ©rentes des conditions actuelles
 elles en Ă©taient quasiment l’opposĂ©. â–Ș Une situation bien diffĂ©rente A l’époque, les Etats-Unis Ă©taient encore crĂ©diteurs pour le reste du monde, non dĂ©biteurs. A l’époque, les Etats-Unis avaient encore une balance commerciale positive, au lieu de perdre de l’argent tous les mois. A l’époque, les actions amĂ©ricaines Ă©taient bon marché  avec des PER de cinq ou huit ; aujourd’hui, elles sont deux fois plus chĂšres. A l’époque, les obligations amĂ©ricaines Ă©taient bon marchĂ© aussi
 avec des rendements se montant jusqu’à 18% pour la dette du TrĂ©sor US, soit prĂšs de six fois le taux des obligations longues actuelles. A l’époque, la dette des mĂ©nages amĂ©ricains se montait Ă  seulement 60% ou 70% de leur revenu disponible, non 120% comme aujourd’hui. A l’époque, la Fed Ă©tait dĂ©cidĂ©e Ă  Ă©touffer l’inflation ; aujourd’hui, elle est dĂ©terminĂ©e Ă  la causer. A l’époque, la dette du gouvernement fĂ©dĂ©ral Ă©tait de moins de 40% du PIB. Aujourd’hui, elle dĂ©passe les 100%. A l’époque, mĂȘme selon des termes ajustĂ©s Ă  l’inflation d’aujourd’hui, le gouvernement US enregistrait un dĂ©ficit de 197 milliards de dollars. Aujourd’hui, le dĂ©ficit est de 1 100 milliards de dollars. A l’époque, les actions baissaient depuis 14 ans ; les obligations chutaient quant Ă  elles depuis au moins 31 ans. Aujourd’hui, les actions et les obligations grimpent, dans leur ensemble, depuis 30 ans. Ce dernier point n’est pas un simple dĂ©tail. C’est le coeur de la question. Avec des obligations Ă  un plus bas de 30 ans, Paul Volcker a pu resserrer l’inflation
 entamant ainsi une pĂ©riode de hausse obligataire longue de trois dĂ©cennies avec une chute des taux d’intĂ©rĂȘt
 et un krach de 18 ans sur le marchĂ© de l’or. Est-ce que ça va se reproduire ? Impossible ! Quelle Ă©trange sorte d’Histoire ce serait si elle pouvait se rĂ©pĂ©ter
 en partant de conditions initiales totalement diffĂ©rentes. NapolĂ©on pourrait-il marcher sur Moscou
 s’il Ă©tait parti de Chicago plutĂŽt que de Paris ? Liz Taylor aurait-elle pu Ă©pouser Richard Burton Ă  deux reprises si elle Ă©tait morte dans un accident de voiture aprĂšs son premier mariage ? L’or peut-il rĂ©pĂ©ter son comportement de 1980-1998 mĂȘme si la situation actuelle est diffĂ©rente par quasiment tous ses aspects ? Non, cher lecteur, l’Histoire ne se rĂ©pĂšte pas. Elle bĂ©gaie juste les mĂȘmes vĂ©ritĂ©s, encore et encore. L’
 l’
 l’
 l’or est une d
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 devise, dit-elle. Le N
 N
 N
 New Y
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 York Times est bourrĂ© de co
 co
 co
 
 d’erreurs ! Bill Bonner Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inĂ©luctable faillite de l’économie amĂ©ricaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancĂ©e de nos sociĂ©tĂ©s modernes, leurs hauts et leurs bas – et rĂ©vĂšle en chemin la rĂšgle unique qu’une sociĂ©tĂ© doit suivre si elle espĂšre progresser... tout en montrant ce qui arrive Ă  ceux qui ignorent cette rĂšgle. En 1978, Bill a fondĂ© Agora – dĂ©sormais le plus grand rĂ©seau de recherche indĂ©pendante au monde. Il a lancĂ© des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possĂšde des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque annĂ©e... et a lancĂ© plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiĂ©es notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont prĂšs de 40 000 en France. Bill s’est donnĂ© pour mission d’identifier les meilleures opportunitĂ©s d’investissement – et de montrer oĂč les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coĂ»teuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement - un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
Lhistoire ne se répÚte pas, elle bégaie », a-t-on fait dire à Karl Marx. Posted By: Mountagha Diallo 29 juillet, 2011 Des exégÚtes ont vu dans ce bégaiement des répétitions, une fois en tragédie, une fois en farce
Bon, j’avoue, je n’ai pas pu rĂ©sister, et je vous ai isolĂ© ce passage de l'Ă©pisode de Capitalisme que j'ai vu hier, pour que vous compreniez bien que le parallĂšle est troublant. Tout l’épisode en question est ici, puisse la connaissance de l'histoire nous Ă©viter les mĂȘmes erreurs que dans le passĂ©... En GrĂšce par exemple ... ou encore plus prĂšs de nous... ici en France... Encore une fois, l'Ă©tude du passĂ© et de l'histoire de l'humanitĂ© pourrait bien constituer une piste majeure pour l'avenir... Si on ne vous les cache pas Ă  nouveau.... Fraternellement, f. Informations complĂ©mentaires 6 juin 1944 ce qu’on ne vous dira pas... Mille milliards de dollars Le secret d'Adolf Jacob Hitler... Hitler Ă©tait accro Ă  la cocaĂŻne Adolf Hitler, la FraternitĂ© musulmane et les Palestiniens Hitler n’est pas mort en Allemagne ; Il a fui en Argentine selon des documents rĂ©cemment dĂ©classifiĂ©s du FBI Walter HALLSTEIN, un NAZI, 1er PrĂ©sident de la Commission EuropĂ©enne... Histoire, guerres et famille Rothschild
 Rockefeller, bankster, et compagnie... Le dossier Pegasus » John Perkins - L'histoire secrĂšte de l'empire amĂ©ricain ZÉNITH 2016 partie 4 L’AmĂ©rique et le TroisiĂšme Reich Qui gouverne RÉELLEMENT la France La reprise aux États-Unis 55% des mĂ©nages amĂ©ricains ont une Ă©pargne insuffisante pour compenser un mois de revenu Master of the Universe – Confessions d’un banquier La France vend son patrimoine Ă  des Ă©tats plus endettĂ©s... L’argent cette GRANDE arnaque
 [Hold-Up Ă  millions d'€] QE comment la BCE se moque du monde ! Les collectivitĂ©s locales françaises s'inquiĂštent de leurs emprunts indexĂ©s sur le franc suisse Philippe BĂ©chade 12 novembre 2014 - BFM Business Il n’y a pas de croissance ni de hausse des profits. Tout n’est que mensonge ! » Philippe BĂ©chade dĂ©veloppe son point de vue quant Ă  la Manipulation des MarchĂ©s Financiers Personne ne doit rien Ă  personne la preuve Ph. BĂ©chade CRISE MONDIALE Le Cartel des Banques a organisĂ© toutes les crises Ă©conomiques du monde ! » Russie-France ne pas oublier la lutte commune contre le fascisme Poutine Les faux sondages Marine Le Pen Washington pris la main dans le sac ! Marine Le Pen ne veut PAS sortir de l'UE prĂ©alable au GOUVERNEMENT MONDIAL Marine Le Pen, Cosette du Parlement europĂ©en ? L'Europe, la mise en place d'une dictature F. Asselineau Face Ă  la dimension criminelle de la crise, les Ă©lites sont aveugles, incompĂ©tentes ou complices » Ce soir ou jamais vendredi 5 septembre 2014 Pourquoi avons-nous l’impression de vivre la rentrĂ©e la plus catastrophique de la Ve RĂ©publique ? » Étienne Chouard System failure, press a key to reboot... MĂȘme si l'histoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle peut bĂ©gayer ! Se souvenir est donc primordial" dit Jean-Paul BorĂ© Lundi 26 avril 2021 Ă  11:04 - Accueil » Editos » L’intĂ©gration verticale revient Ă  la mode L’Histoire ne se rĂ©pĂšte pas, mais elle bĂ©gaie parfois. A l’origine, les fabricants de semi-conducteurs Ă©taient souvent des sociĂ©tĂ©s dĂ©veloppant des composants pour leurs propres besoins. Puis la conception et la production de circuits intĂ©grĂ©s sont devenues affaires de spĂ©cialistes, car elles nĂ©cessitent des compĂ©tences techniques spĂ©cifiques et rĂ©pondent Ă  des cycles de production et donc d’investissement diffĂ©rents de ceux des produits finaux. Or, ces derniĂšres annĂ©es, on assiste Ă  un regain d’intĂ©rĂȘt des fabricants de matĂ©riels Ă©lectroniques pour les semi-conducteurs ainsi les plus grands vendeurs de smartphones Apple, Samsung, Huawei, Google et, dans une moindre mesure, Xiaomi et Oppo se sont mis Ă  dĂ©velopper leurs propres puces. Ils y gagnent une certaine indĂ©pendance vis-Ă -vis de poids lourds comme Qualcomm et MediaTek, et des performances taillĂ©es sur mesure qui les aident Ă  diffĂ©rencier leurs produits. A l’inverse, un sous-traitant comme Foxconn se lance Ă©galement dans les produits finis, en l’occurrence l’automobile. Tout cela promet de joyeux maux de tĂȘte aux Ă©quipes de vente de ces entreprises, amenĂ©es d’un coup Ă  concurrencer certains de leurs clients ou de leurs fournisseurs. 228ans c' est trĂšs court sur une civilisation, l' Histoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©gaie. Le transhumanisme est un dĂ©lire de riches. La nĂ©gation mĂȘme de l' ĂȘtre humain. Une classe se disant d' Ă©lite, viciĂ©e, dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e, pourrie, veut que tous les autres soient leur esclaves. Mais ils ne rĂ©ussiront pas et se seront eux qui iront
Publié le jeudi 10 septembre 2020 AprÚs un premier semestre marqué par une situation totalement inédite, celle des conséquences de la pandémie COVID19, notre rentrée se fait sous de bien curieux auspices...
l histoire ne se répÚte pas elle bégaie
CettederniĂšre se voyait simultanĂ©ment placĂ©e par lui sous le signe de la RĂ©volution russe avant sa liquidation par Staline, ainsi qu’en attestent les derniers paragraphes du livre : « comme Toussaint lisant l’AbbĂ© Raynal », les futurs dirigeants africains « auront lu par hasard une brochure de LĂ©nine ou de Trotsky62 ». ou d'un important appareil bureaucratique. TrouvĂ© Ă  l Des exĂ©gĂštes ont vu dans ce bĂ©gaiement des rĂ©pĂ©titions, une fois en tragĂ©die, une fois en farce
 Cela s’est rĂ©pĂ©tĂ© dans l’histoire guinĂ©enne des 53 derniĂšres annĂ©es, plus souvent en tragĂ©dies qu’en farces puisqu’à chaque tentatives d’assassinat du PrĂ©sident en exercice ou de coup d’Etat, ont suivi de nombreuses arrestations, disparitions et morts de prĂ©sumĂ©s coupables sans jugement. L’exception dont il est question, ici, ne tient pas seulement Ă  la nature des faits de tentative d’assassinat ou de coup d’État. Ces faits ont Ă©tĂ© courants en Afrique depuis les annĂ©es 1960. Mais c’est la permanence 1960-2011 qui leur donne un caractĂšre exceptionnel en GuinĂ©e. Les GuinĂ©ens, toutes gĂ©nĂ©rations confondues, sont coutumiers du genre de tensions sociales extrĂȘmes que le pays connaĂźt, aujourd’hui. Ce qu’on appelle la tentative d’assassinat contre Alpha CondĂ©, PrĂ©sident de la RĂ©publique dans la nuit du 18 au 19 juillet 2011, a Ă©tĂ©, dans un premier temps, unanimement condamnĂ©. Ce n’est pas l’assassinat du PrĂ©sident de la RĂ©publique qui va rĂ©gler les problĂšmes du pays. Mais plus le temps passe, plus les opinions sont divisĂ©es sur l’interprĂ©tation de cette tentative d’assassinat tant ce pays a connu des annonces de ce type ou de coups d’État abracadabrants, dans le passĂ©. Les deux seuls coups d’État de l’histoire du pays ayant rĂ©ussi, ont Ă©tĂ© celui d’avril 1984 une semaine aprĂšs la mort de SĂ©kou TourĂ© et celui de dĂ©cembre 2008 une semaine aprĂšs la mort de Lansana ContĂ©. Et pourtant, combien n’a-t-on pas entendu d’ es de coups d’État et de tentatives d’assassinat de 1960 Ă  2008 avec Ă  la suite des fournĂ©es d’arrestations et d’exĂ©cutions? Le traumatisme le plus marquant pour les GuinĂ©ens, a Ă©tĂ© celui qui a suivi l’agression portugaise du 22 novembre 1970, venant de GuinĂ©e Bissau, alors colonie portugaise. Elle avait fait de nombreuses victimes civiles et militaires guinĂ©ennes et des dĂ©gĂąts matĂ©riels importants. La matĂ©rialitĂ© de cette agression avait tellement frappĂ© les esprits Ă  l’époque que l’ONU l’avait vigoureusement condamnĂ©e. L’opposant Alpha CondĂ© a clamĂ©, Ă  cette date, haut et fort, que l’agression du 22 novembre n’était qu’un coup montĂ© par SĂ©kou TourĂ© pour sauver son rĂ©gime dictatorial moribond. Cependant, malgrĂ© la condamnation des Nations Unies et de multiples manifestations de soutiens intĂ©rieurs et extĂ©rieurs au gouvernement guinĂ©en, celui-ci mit en place un Tribunal RĂ©volutionnaire qui condamna, le 23 janvier 1971, 159 personnes supposĂ©es complices de l’agression, Ă  des peines variĂ©es 91 personnes Ă  la peine capitale avec pendaisons publiques pour des personnalitĂ©s ; 68 personnes aux travaux forcĂ©s Ă  perpĂ©tuitĂ©. 16 femmes, d’origine Ă©trangĂšres, pour la plupart mariĂ©es Ă  des GuinĂ©ens, ont Ă©tĂ© expulsĂ©es du pays avec confiscation de tous leurs biens. VoilĂ  oĂč ont menĂ© en 1970-1971 les excĂšs de la drogue du pouvoir, car des personnes ignorant tout de cette agression, en ont Ă©tĂ© victimes par exĂ©cutions sommaires, dĂ©tentions dans l’infernal Camp Boiro. Les tentatives de coups d’État intervenus sous Lansana ContĂ© 1996 et sous Moussa Dadis Camara 2009 ont Ă©galement entraĂźnĂ© leurs convois d’arrestations et d’exĂ©cutions sommaires. Quant aux tentatives d’assassinat, le seul ayant atteint son but sans entraĂźner la mort, a Ă©tĂ© celui perpĂ©trĂ© contre le mĂȘme Capitaine Moussa Dadis Camara en dĂ©cembre 2009 et dont il se remet toujours des suites au Burkina Faso. Ce passĂ© violent et de combines byzantines ne laisse pas un pays indemne. MalgrĂ© tout, Alpha CondĂ© a facilement dessinĂ© pour les masses ignorantes une image si idyllique des bienfaits que son accession Ă  la PrĂ©sidence apporterait au pays qu’à peine sept mois seulement aprĂšs son arrivĂ©e, le dĂ©senchantement a gagnĂ© en espace. Des militaires, Ă  l’écoute de ces grognes populaires mais surtout dĂ©rangĂ©s dans leurs combines habituelles, ont-ils voulu saisir l’occasion pour revenir sur la scĂšne politique? Toujours est-il que comme il n’ ya pas une armĂ©e mais des armĂ©es juxtaposĂ©es, chacun va de ses commentaires sur les Ă©vĂšnements qui viennent de se passer. J’ai, Ă  plusieurs fois Ă©crit que l’une des explications du retard cumulĂ© du dĂ©veloppement Ă©conomique et social du continent africain rĂ©side dans l’irruption, au moins une fois, de l’armĂ©e dans l’animation et la direction de la vie politique de la presque totalitĂ© des 54 pays du continent depuis le dĂ©but des annĂ©es 1960. Les militaires africains, dans leur ensemble et compte tenu de leur niveau moyen de formation, n’ont ni les compĂ©tences Ă©thiques, ni les compĂ©tences intellectuelles pour rĂ©soudre les multiples et difficiles problĂšmes du dĂ©veloppement. Ils n’ont, le plus souvent, Ă©tĂ© que des imposteurs corrompus installĂ©s au pouvoir pour en jouir pour eux-mĂȘmes. C’est pourquoi, j’ai Ă©crit des articles sans mĂ©nagement sur la gouvernance sans boussole de Lansana ContĂ© et de l’éphĂ©mĂšre et erratique Moussa Dadis Camara devant lesquels, certains intellectuels guinĂ©ens, opportunistes s’étaient mis Ă  plat ventre. Aussi, je ne peux pas me faire Ă  l’idĂ©e de voir reparaĂźtre sur la scĂšne politique guinĂ©enne le retour de l’ordre des bĂ©rets verts ou rouges, encore qu’en fait ils y sont toujours. Vous en voulez un exemple?
 Le Colonel Moussa KĂ©ita dont je ne suis pas un proche, ayant portĂ© des jugements sĂ©vĂšres sur la gestion du GĂ©nĂ©ral SĂ©kouba KonatĂ© pendant son intĂ©rim de la PrĂ©sidence, a Ă©tĂ©, illico mis en prison. Si je ne peux que condamner la tentative de prise de pouvoir par l’assassinat Ă  l’initiative de quelques Ă©lĂ©ments de l’armĂ©e, je ne dĂ©douane pas pour autant tous les dirigeants civils africains ou guinĂ©en ayant dirigĂ© leur pays. Bon nombre de mes compatriotes ont la mĂ©moire courte pour ne pas dire sĂ©lective. Notre premier PrĂ©sident, SĂ©kou TourĂ©, Ă©tait un civil. Mais quelle calamitĂ© n’a-t-il pas Ă©tĂ© pour notre pays? En pĂšre fondateur de la nation qu’a-t-il laissĂ© de concret pour la postĂ©ritĂ©? Une image de Caligula pour ceux qui savent voir l’évolution du monde. Revenons Ă  nos jours! Le gouvernement d’Alpha CondĂ© ne paraĂźt pas ĂȘtre ce que ses thurifĂ©raires comme ceux de ContĂ© et Dadis veulent faire croire. Mais, je crois que le destin aurait dĂ» faire qu’il arrivĂąt au pouvoir plus tĂŽt que cela ne s’est produit. Un septuagĂ©naire, c’est ma gĂ©nĂ©ration, n’a pas toujours les mĂȘmes rĂ©flexes que des plus jeunes or le monde d’aujourd’hui se complexifie toujours plus pour un PrĂ©sident sur lequel tout repose dans un pays comme la GuinĂ©e
 En sept mois de pouvoir au sommet, il y a des dĂ©rives que les plus clairvoyants des partisans du PrĂ©sident devraient ĂȘtre les premiers Ă  les lui signaler. Mais ils ne feront pas et vont rivaliser en courtisans primaires. Le PrĂ©sident guinĂ©en a souvent exhibĂ© son titre de premier PrĂ©sident de la FEANF FĂ©dĂ©ration des Etudiants d’Afrique Noire en France, c’est passĂ© et en rĂ©alitĂ©, il ya eu plusieurs responsables de la FEANF qui ont Ă©tĂ© PrĂ©sidents ou Ministres dans des gouvernements africains. Dans l’ensemble, ils ont Ă©tĂ© des mauvais PrĂ©sidents et des mauvais Ministres incompĂ©tents et dont la gestion a Ă©tĂ© calamiteuse. Certains ont mĂȘme Ă©tĂ© des pilleurs des caisses de l’État. Je rappelle, Ă  cet Ă©gard, quelques noms de nos compatriotes guinĂ©ens qu’on a tendance Ă  oublier et qui ont Ă©tĂ© aussi des responsables aux grandes heures de la FEANF. Celle-ci a aidĂ©, Ă  l’époque, les leaders africains Ă  se former pour les indĂ©pendances 1951-1960. Les responsabilitĂ©s de syndicalisme estudiantin se situaient Ă  divers niveaux comitĂ© exĂ©cutifs, sections par pays, sections acadĂ©miques. Les GuinĂ©ens pour cette Ă©poque Ă©taient les suivants N’Ki TraorĂ©, Souleymane Sy SavanĂ©, Pierre Comnos, Charles DianĂ©, Mady Camara, Mamadou Barry, Bassirou Barry, Hassimiou BaldĂ©, Djibi Thierno Thiam, Michel Koundono, Momo KĂ©ita, Hawa SidibĂ©, Henri Soumah, Mamadou Camara, Malick Soumah, Boubakar Aribot, FodĂ© Fofana, ThĂ©odore Soumah. Le Professeur SĂ©kou TraorĂ© de l’actuel Parti guinĂ©en du Travail et de la DĂ©mocratie PGTD a Ă©tĂ© dĂšs 1951, responsable de la FEANF et Collaborateur de l’UIE Union I internationale des Etudiants Ă  Prague. Cette rĂ©fĂ©rence Ă  la FEANF Ă©tait pour indiquer qu’on n’en sortait pas expert en gouvernance. Abdoulaye Wade, PrĂ©sident de la RĂ©publique du SĂ©nĂ©gal, avait Ă©tĂ© PrĂ©sident de la section acadĂ©mique de la FEANF Ă  Grenoble pour l’annĂ©e 1959. Pour fermer les yeux sur les diffĂ©rentes dĂ©rives institutionnelles du Professeur Alpha CondĂ©, certains de ses partisans Ă©tablissent des comparaisons faciles avec les hĂ©sitations de dĂ©part qu’ils ont, disent-ils, relevĂ©es chez des jeunes PrĂ©sidents comme Barack Obama ou Nicolas Sarkozy. Qu’est-ce que l’ignorance ne fait pas dire comme inexactitudes Ă  certains ? Avant d’ĂȘtre PrĂ©sident dans leur pays respectif, l’un avait occupĂ© des ministĂšres importants en France et l’autre, un poste de gouverneur aux États-Unis. Tous deux dans des cadres constitutionnels et administratifs qui n’ont pas besoin du PrĂ©sident pour le fonctionnement normal quotidien de l’Etat. Mais puisqu’on a senti chez-eux des hĂ©sitations, on peut donc fermer les yeux sur celui qui n’avait pas leurs expĂ©riences professionnelles et qui se rue comme un Ă©lĂ©phant dans magasin de porcelaine. Pour parler de la tentative d’assassinat, il est, comme chacun le sait, intervenu dans un contexte politique et social particuliĂšrement tendu, je n’irai pas jusqu’à Ă©crire, comme Alpha CondĂ© l’a fait pour SĂ©kou TourĂ© en 1970, que c’est un coup montĂ© par lui-mĂȘme pour avoir les mains libres sur le champ politique et notamment sur les Ă©lections lĂ©gislatives, en neutralisant l’opposition. Comme les dĂ©gĂąts qu’on pouvait constater en novembre 1970 pour la ville de Conakry, tout le monde a constatĂ© les dĂ©gĂąts causĂ©s Ă  la rĂ©sidence de KipĂ© et les victimes humaines, heureusement limitĂ©es compte tenu de la violence des coups des assaillants deux morts et des blessĂ©s. La condamnation d’un tel acte est sans ambiguĂŻtĂ©, c’est pourquoi des messages de sympathies de l’extĂ©rieur comme de l’intĂ©rieur du pays, se sont manifestĂ©s Ă  l’égard du PrĂ©sident Alpha CondĂ©. J’ai parlĂ© des coups d’Etat militaires Ă  rĂ©pĂ©tition en Afrique et leurs effets nĂ©gatifs mais il ne faut pas oublier, dans ce contexte, que l’incurie gĂ©nĂ©ralisĂ©e des dirigeants politiques civils sont souvent Ă  la source de ces coups d’État. Ceux qui se gargarisent de mots ronflants et sans signification concrĂšte pour eux, comme dĂ©mocratie! DĂ©mocratie! DĂ©mocratie! », devraient y rĂ©flĂ©chir un peu plus. Avec le temps, bien des gens commencent Ă  se poser des questions sur la tentative du 19 juillet. Sur l’organisation de l’attaque il y a si peu, le PrĂ©sident Ă©numĂ©rait dans les rĂ©formes dĂ©jĂ  avancĂ©es, la relocalisation de l’armĂ©e et de l’armement lourd Ă  l’intĂ©rieur du pays. À ce titre, il a entrepris de remanier l’encadrement de cette armĂ©e. Comment cela se fait-il que des hommes s’arment lourdement, traversent des quartiers populaires sans Ă©veiller d’attention et parviennent Ă  pilonner la rĂ©sidence prĂ©sidentielle Ă  KipĂ© de 3h10 Ă  5h avant que des renforts n’arrivent du Camp Alpha Yaya situĂ© Ă  quelques coudĂ©es? Comment cela se fait-il que l’attaque ait Ă©tĂ© renouvelĂ©e, plus tard, pendant que des visiteurs de marque, comme l’Ambassadeur de France, Ă©taient prĂ©sents dans la rĂ©sidence Ă©ventrĂ©e mais, cette fois heureusement, sans faire de blessĂ©s? Etait-ce pour que son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur qui s’était plaquĂ© Ă  terre pour ne pas recevoir un fragment de boulet lors de cette deuxiĂšme attaque, n’ait plus aucun soupçon de manipulation? Contre les quelques assaillants de ce deuxiĂšme baroud, oĂč Ă©tait passĂ© le renfort venu prĂȘter mains fortes lors de la premiĂšre attaque? Pourquoi avoir procĂ©dĂ© Ă  tant d’arrestations de civils et de militaires en si peu de temps alors qu’aucun combat ne se poursuivait dans les rues de Conakry? Bah Oury, Vice-PrĂ©sident du Parti UFDG de Cellou Dalein Diallo a disparu. Se cache-t-il ou a-t-il Ă©tĂ© enlevĂ©? J’ai vu la photo du Commandant AOB sur un petit lit de camp. Etait-il vivant ou mort? En tout cas cela m’a rappelĂ© le Colonel Diarra TraorĂ©, enchaĂźnĂ© par les sbires de ContĂ©. Il y a lĂ  autant de questions que la dĂ©cision de Martine Conseil national de la Communication CNC de faire black-out sur ce sujet ne pourra qu’en exciter plus d’un et mĂȘme des non-GuinĂ©ens Ă  plus de doute. Par delĂ  les simagrĂ©es et les congratulations de façade, ça serait consternant pour l’image dĂ©jĂ  Ă©cornĂ©e de la GuinĂ©e. Je vais revenir sur la dĂ©cision du CNC. Le cadre social ainsi créé ne peut pas permettre une dĂ©tente entre GuinĂ©ens et notamment entre ceux dont des leurs sont pourchassĂ©s et arrĂȘtĂ©s et ceux qui applaudissent les chasseurs de tĂȘtes ». Quoi qu’il en soit cette tentative d’assassinat est arrivĂ©e Ă  un moment et je me rĂ©pĂšte, on ne peut plus difficile politiquement pour Alpha CondĂ©. La rue qui avait cru Ă  la rĂ©alisation immĂ©diate de certaines promesses de campagne Ă©lectorale eau et Ă©lectricitĂ© Ă  usage domestique, s’impatiente et gronde. La rĂ©organisation de l’armĂ©e, la plus indisciplinĂ©e et l’une des plus corrompues de la Sous-RĂ©gion, est loin d’ĂȘtre ce que dit le PrĂ©sident Ă  la presse comme pour rassurer qu’il a pris Ă  bras-le- corps le changement annoncĂ©. L’Association Arc-en-ciel qui l’a portĂ© Ă  la PrĂ©sidence a perdu des couleurs. Sans parler du dĂ©boussolement de bien des militants qui ne comprennent pas que l’entourage de l’ancien opposant historique, pourfendeur des compagnons prĂ©dateurs des biens collectifs du temps de Lansana ContĂ© soit composĂ© de nombre de ceux-lĂ  mĂȘmes. Des tĂ©nors de l’Arc comme Koly Papa Kourouma et Jean Marc Telliano, tous deux de la RĂ©gion-ForestiĂšre sont en dĂ©licatesse, en ce moment, avec le patron de cet Arc-en ciel. Comme si tout cela ne suffisait pas Ă  rendre la situation compliquĂ©e, le PrĂ©sident veut fourguer coĂ»te que coĂ»te cette histoire de recensement complet ou de rĂ©vision on ne sait plus exactement de quoi il s’agit de la liste Ă©lectorale utilisĂ©e pour l’élection prĂ©sidentielle en novembre dernier. L’opposition y fleure une nouvelle tentative du genre de l’interminable entre deux tours de l’élection prĂ©sidentielle 27 juin -7 novembre 2010 qui a vu bien des mises en scĂšne incroyables comme celle de l’empoisonnement massif » des militants du camp finalement vainqueur. Toute cette atmosphĂšre et ses effets pervers sont rendus rĂ©guliĂšrement compte par la presse avec une certaine vĂ©hĂ©mence, notamment au cours de la semaine du 11 au 17 juillet, c’est-Ă  dire celle qui a prĂ©cĂ©dĂ© la date du 19 juillet, jour de la tentative d’assassinat. D’aucuns les fameuses rumeurs de Conakry vont jusqu’à dire que le PrĂ©sident Ă©tait prĂ©venu de la possibilitĂ© d’attentat Ă  la date indiquĂ©e par des services de certaines ambassades, d’oĂč, concluent-ils, sa sortie indemne de ce mauvais coup. D’autres aspects de cet attentat donnent encore Ă  rĂ©flĂ©chir. Tout d’abord le PrĂ©sident et des Ministres ont fourni d’amples explications sur les petits Machiavel aux pieds d’argile qui n’étaient que des amateurs. Ensuite et brusquement, par dĂ©cision de Martine CondĂ©, le Conseil national de la Communication CNC a suspendu toute Ă©mission ou tout article relatif Ă  l’attentat contre la vie du Chef de l’État, ainsi que toute Ă©mission interactive Ă  caractĂšre politique
sur toute l’étendue du territoire ». Il s’agit, certes, d’un Ă©norme recul de la libertĂ© d’expression et de la dĂ©mocratie en GuinĂ©e mais cette dĂ©cision privative de libertĂ©s fondamentales peut, peut-ĂȘtre, s’expliquer sur un double plan l’un, moins honorable » et le second plus honorable », mais
 L’explication moins honorable » est que le bĂ©gaiement de l’histoire qu’a Ă©tĂ© la tentative d’assassinat n’était qu’ une grotesque farce pour se dĂ©barrasser d’adversaires politiques de l’opposition et de journalistes qui avaient cru Ă  la libertĂ© proclamĂ©e de parler et d’écrire. Mais la farce a tournĂ© en tragĂ©die, puisqu’il y a eu morts d’hommes. Il faut donc arrĂȘter d’en parler selon les termes de la dĂ©cision de Martine CondĂ©. L’explication qu’on peut dire honorable » de cette dĂ©cision peut ĂȘtre qu’à force de parler de cet attentat, les effets collatĂ©raux sur la population peuvent encore distendre les relations sociales dĂ©jĂ  tendues avant l’évĂšnement. Mais le mal est dĂ©jĂ  fait et risque d’avoir encore des consĂ©quences nĂ©fastes durables, difficilement maĂźtrisables par les apprentis sorciers qui ont lancĂ© le pays sur cette voie. L’organisation de la chasse Ă  des complices supposĂ©s » de l’attentat, l’éventuelle propagation des miasmes nausĂ©abonds de cette atmosphĂšre sur les provinces lointaines du pays ne tarderont pas Ă  se faire sentir si on n’arrĂȘte pas de parler de l’affaire ». Ainsi L’hebdomadaire La Lance, n° 750 du 20 juillet, rĂ©vĂšle que du 3 au 7 juillet des milliers de bovins ont Ă©tĂ© abattus par des chasseurs-fĂ©ticheurs dans les prĂ©fectures et localitĂ©s de Beyla et de Lola. On y fait rĂ©fĂ©rence Ă  des diffĂ©rends entre autochtones et Ă©leveurs Ă©trangers. Or ils sont tous GuinĂ©ens et mĂȘme si ces faits se sont passĂ©s avant le 19 juillet, ils ne peuvent ĂȘtre que la consĂ©quence que des politiques et leurs agents ont insufflĂ©e dans les GuinĂ©ens pour les dresser les uns contre les autres. Parler dans ce contexte de la part des responsables politiques de rĂ©conciliation nationale n’est que pure imposture. Une chose paraĂźt se poursuivre dans la nation guinĂ©enne tous ceux qui ont participĂ© ou participent encore Ă  des campagnes d’abrutissement d’une population peu alphabĂ©tisĂ©e, ont payĂ© un jour ou l’autre, leurs Ă©quipĂ©es de haine et d’imposture. Qu’on songe un peu Ă  la fin politique de SĂ©kou TourĂ©, de Lansana ContĂ© et de Moussa Dadis Camara! Ce Ă  quoi avaient cru et consacrĂ© leur vie, le PDG et le PUP n’ont survĂ©cu que de quelques jours Ă  la disparition de leur fondateur. Ansoumane DorĂ© Dijon, France

LEmpire britannique jouant sa place de premiĂšre puissance ne pouvait pas admettre la rĂ©ussite de l’Allemagne. Il ne faut donc pas s’étonner de voir Londres s’opposer avec acharnement au projet allemand, en particulier, par l’intermĂ©diaire des guerres balkaniques au cours de la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dant la guerre de 1914.

Par Bruno Dive, rĂ©daction parisiennePubliĂ© le 14/12/2019 Ă  18h05 C’est le Premier ministre qui a convaincu Emmanuel Macron d’intĂ©grer l’ñge-pivot Ă  la rĂ©forme. Avec de solides arguments, mais non sans arriĂšre-pensĂ©es
 Si l’histoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©gaie parfois. MĂȘmes acteurs, scĂ©nario similaire seule la crise sociale a changĂ© de nature, entre dĂ©cembre 2018 et dĂ©cembre 2019. Il y a un an, au dĂ©but des gilets jaunes , Édouard Philippe Ă©vacuait d’un revers de main la proposition faite par Laurent Berger d’organiser une grande confĂ©rence sociale; le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la CFDT avait Ă©tĂ© meurtri de ce refus, mais surtout de la sĂ©cheresse avec laquelle...Si l’histoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©gaie parfois. MĂȘmes acteurs, scĂ©nario similaire seule la crise sociale a changĂ© de nature, entre dĂ©cembre 2018 et dĂ©cembre 2019. Il y a un an, au dĂ©but des gilets jaunes , Édouard Philippe Ă©vacuait d’un revers de main la proposition faite par Laurent Berger d’organiser une grande confĂ©rence sociale ; le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la CFDT avait Ă©tĂ© meurtri de ce refus, mais surtout de la sĂ©cheresse avec laquelle il Ă©tait exprimĂ©. À cette premiĂšre erreur, le chef du gouvernement en ajoutait une autre, plus lourde de consĂ©quences il parvenait Ă  convaincre Emmanuel Macron de ne pas annoncer le retrait de la taxe carbone dans le discours sur l’énergie qu’il prononça le 27 novembre 2018. On connaĂźt la suite
 La messe Ă©tait diteUn an plus tard, le mĂȘme Édouard Philippe a fini par convaincre Emmanuel Macron de mettre dans la future loi cette fameuse mesure d’ñge paramĂ©trique » , dont ne voulaient ni l’aile gauche d’En Marche, ni les ministres venus du PS, encore moins la CFDT et les autres syndicats rĂ©formistes Unsa, CFTC qui soutiennent par ailleurs la retraite par points . RĂ©sultat un Laurent Berger une fois encore bafouĂ© et qui sera dans la rue le 17 dĂ©cembre aux cĂŽtĂ©s des opposants Ă  la rĂ©forme. La question s’est posĂ©e met-on sur la table l’ñge-pivot, raconte un participant
 qui soutenait voici peu le contraire. La rĂ©ponse collective fut de dire oui. »De cet Ăąge-pivot , comme des autres mesures de la loi sur les retraites, qui passent du coup au second plan alors qu’elles sont au moins aussi importantes, il fut naturellement question au dĂźner qui a rĂ©uni, mardi soir Ă  l’ÉlysĂ©e, tous les hiĂ©rarques de la majoritĂ©. La question s’est posĂ©e met-on sur la table l’ñge-pivot, raconte un participant
 qui soutenait voici peu le contraire. La rĂ©ponse collective fut de dire oui. » Quitte Ă  perdre le soutien de la CFDT ? » , se sont inquiĂ©tĂ©s de rares convives, tels Christophe Castaner ou Bruno Le Maire. François Bayrou a plaidĂ© pour que l’on fixe dans une loi-cadre le principe du retour Ă  l’équilibre des retraites en 2027 , mais que l’on confie aux partenaires sociaux le soin d’en choisir les modalitĂ©s. En la messe Ă©tait quasiment dite Ă  cette heure tardive. Elle avait Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e entre quat-z-yeux, ceux d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe. Le Premier ministre a convaincu le prĂ©sident qu’on ne pouvait pas lester le nouveau systĂšme de retraites d’un dĂ©sĂ©quilibre financier et que mieux valait affronter une grosse crise sociale en une seule fois plutĂŽt que de s’en offrir » une autre dans deux ou trois ans lorsqu’il faudrait reculer l’ñge de la fusible » idĂ©alPour Macron , l’essentiel Ă©tait que cette rĂ©forme commence Ă  entrer en vigueur avant l’ Ă©lection prĂ©sidentielle de 2022 . Il ne lui dĂ©plaĂźt pas par ailleurs d’afficher ce cĂŽtĂ© mĂȘme pas peur » ; il a toujours aimĂ© les dĂ©fis . MĂȘme si, comme l’assure l’un de ses compagnons de la premiĂšre heure, il n’a pas une conception doloriste de la rĂ©forme ; il ne considĂšre pas qu’il y ait besoin de souffrir pour faire le bien ».Philippe serait avant tout soucieux de cultiver son image de rĂ©formateur rigoureux, qui plait bien Ă  l’électorat de droiteCe n’est sans doute pas non plus la conception d’Édouard Philippe. Mais certains dans la majoritĂ© soupçonnent, derriĂšre la raideur du Premier ministre, quelques arriĂšre-pensĂ©es qui n’ont rien Ă  voir avec sa filiation juppĂ©iste. Édouard Philippe serait avant tout soucieux de cultiver son image de rĂ©formateur rigoureux , qui plaĂźt bien Ă  l’électorat de droite. Il sait, pour ĂȘtre aujourd’hui en premiĂšre ligne, qu’il ferait un fusible » idĂ©al en cas d’échec , c’est-Ă -dire en cas de retrait, total ou partiel, de la rĂ©forme. S’il doit tomber, autant tomber Ă  droite, et sur cette image flatteuse, au moins dans cette partie de l’électorat ; d’autant qu’un changement de Premier ministre aprĂšs les Ă©lections municipales est une hypothĂšse Ă©preuve de force Nous n’en sommes pas lĂ , et Édouard Philippe prĂ©fĂšre certainement remporter cette Ă©preuve de force , mĂȘme s’il a mis la barre trĂšs haut. Je n’ai jamais vu un Premier ministre vouloir partir Ă  tout prix » , confie François Bayrou. Tous ceux qui le rencontrent le disent heureux dans ses fonctions Ă  Matignon, mĂȘme s’il garde toujours un Ɠil sur sa ville du Havre, oĂč il sera sans doute candidat, quelque part sur la liste. Mais il faut aussi savoir soigner son image et, qui sait, sa sortie. Sans avoir l’air de battre
 en retraite.

le dĂ©ficit des administrations publiques qui ne doit pas dĂ©passer 3 % du produit intĂ©rieur brut (PIB) ; – la dette publique comprise comme l’ensemble des dettes de l’Etat rĂ©sultant des emprunts que ce dernier a Ă©mis ou garantis. Celle-ci ne doit pas dĂ©passer 60 % du PIB ou doit se rapprocher de ce seuil.

Damien Traille a ajoutĂ© un nouveau titre Ă  une carriĂšre dĂ©jĂ  bien remplie. © CrĂ©dit photo photo david le deodic Par Denys kappĂšs-grangĂ©PubliĂ© le 13/04/2015 Ă  0h00Mis Ă  jour le 13/04/2015 Ă  4h52 Le retour de Damien Traille dans son club formateur restera aussi synonyme de retour dans l’élite. Denys kappĂšs-grangĂ© ne se rĂ©pĂšte pas. Mais parfois, elle peut bĂ©gayer. C’est sans doute l’impression qu’a eu le centre Damien Traille. Si ce n’est plus
 Samedi soir, l’ancien international aux 86 sĂ©lections en Ă©quipe de France a peut-ĂȘtre mĂȘme eu le sentiment d’avoir embarquĂ© dans la DeLorean du Doc du film Retour vers le futur ».Il y a 15 ans... ne se rĂ©pĂšte pas. Mais parfois, elle peut bĂ©gayer. C’est sans doute l’impression qu’a eu le centre Damien Traille. Si ce n’est plus
 Samedi soir, l’ancien international aux 86 sĂ©lections en Ă©quipe de France a peut-ĂȘtre mĂȘme eu le sentiment d’avoir embarquĂ© dans la DeLorean du Doc du film Retour vers le futur ».Il y a 15 ans, le Nayais formĂ© Ă  la Section, remportait le Challenge europĂ©en 2000 aux cĂŽtĂ©s de joueurs tels que JoĂ«l Rey et David Aucagne. Samedi soir, Ă  35 ans, il a ajoutĂ© une nouvelle ligne Ă  son palmarĂšs en remportant ce titre de champion de France de Pro D2 avec ses anciens partenaires sur le banc. Ce clin d’Ɠil ne le laisse Ă©videmment pas indiffĂ©rent J’ai gagnĂ© un Bouclier europĂ©en avec Pau et quatorze ans aprĂšs, je reviens ici et je gagne un titre de Pro D2. » Tout est des comparaisons capilotractĂ©es », cela illustre surtout l’histoire d’un retour rĂ©ussi. Qu’on le veille ou non, le retour de Damien Traille Ă  la Section, quatorze ans aprĂšs l’avoir quittĂ© pour construire sa carriĂšre et son palmarĂšs Ă  Biarritz Ndlr, deux Brennus, 2004, 05, sera accolĂ© Ă  la rĂ©surrection du club bĂ©arnais au plus haut niveau. Il n’y a pas plus beau »L’ancien international, qui a disputĂ© trois coupes du Monde, savoure ce coup de maĂźtre C’est sĂ»r que c’était un pari difficile. Je savais trĂšs bien qu’en revenant ici, j’allais ĂȘtre attendu. Le public est connaisseur. Mais revenir avec un titre, je pense qu’il n’y a pas plus beau. » Avait-il rĂȘvĂ© pareil scĂ©nario ? J’espĂ©rais jouer le haut du tableau, et un titre, comme le fait la Section depuis plusieurs saisons. » David Aucagne, son entraĂźneur et ami, salue la performance Pour Damien, c’est super. » Inutile de faire long pour aller Ă  l’ ne se risquera pas Ă  dire que cette joie lui fera oublier une ultime saison amĂšre sur la CĂŽte basque, marquĂ©e par la relĂ©gation du BO. Damien Traille se concentre de toute façon uniquement sur le prĂ©sent On s’est retrouvĂ© dans les vestiaires avec le staff, on est allĂ© partager ça avec le public. Je pense qu’on ne mesure pas la fiertĂ© que ça reprĂ©sente pour les gens. J’ai Ă©tĂ© surpris de voir l’enthousiasme qu’il y avait autour de ce club. Il y a des affluences de 10 000 spectateurs tous les week-ends. Ça prouve que le club s’est donnĂ© les moments d’évoluer plus haut. C’est fait dĂ©sormais, les prochains jours vont ĂȘtre compliquĂ©s. » Il a tout le temps pour y avoir remportĂ© deux Brennus en 2004 et en 2005, ainsi qu’un Challenge europĂ©en supplĂ©mentaire en 2012, le Nayais enrichit sa collection. La joie est-elle toujours la mĂȘme ? On en avait parlĂ© ces derniĂšres semaines un titre c’est fabuleux quel qu’il soit. On peut avoir des longues carriĂšres sans ĂȘtre sĂ»rs d’en gagner. On a la chance de s’entraĂźner et de jouer pour ça. C’est une grosse satisfaction. Individuelle bien sĂ»r, mais d’abord collective parce que ça faisait un petit moment que le club voulait retrouver l’élite. Aujourd’hui, c’est l’aboutissement d’un travail de plusieurs saisons oĂč le club s’est construit c’est la rĂ©compense. On va savourer avec tout le monde. »EmpreinteEt le plaisir qu’il ressent est au diapason de cette ambiance J’étais parti de Pau un peu déçu parce que c’était ce club qui m’avait permis de vivre tout ça. J’étais arrivĂ© Ă  Biarritz et j’étais devenu champion. En revenant ici, j’ai la chance de remporter ce titre c’est une histoire fantastique. Maintenant, on va savourer et on pensera au Top 14 plus tard. » Au crĂ©puscule de sa carriĂšre, celui qui apparaĂźt comme l’international le plus capĂ© de l’histoire de la Section aura donc rĂ©ussi Ă  marquer de son empreinte ses deux clubs de cƓur. VoilĂ  un coup Ă  se retrouver avec des statuts face au Hameau et Ă  Aguilera. Damien Traille rigole avant de s’enfuir J’en veux pas. » La suite de cet articleest rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©es. DĂ©couvrez l'offre Premium Le journal + L’accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© des articles depuis 1944 + l’Édition du soir + Le Club abonnĂ©s DĂ©jĂ  abonnĂ© ? Se connecter
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